Cher pasteur,
Chers frères et sœurs,

Immense est la joie que nous avons de vous inviter à la célébration du 25ème anniversaire de notre Église. La cérémonie aura lieu le 8 juin 2014 de 18h30 à 21h30. Elle sera précédée de 25 jours d’actions de grâces, lesquels commencent à courir à partir de 14 mai qui est déjà à nos portes.

Déjà, nous nous réjouissons à la pensée de vous avoir avec nous pendant ces jours qui seront pour nous et nos visiteurs des jours de joie et d’allégresse. Nous nous apprêtons à élever notre Seigneur au pinacle. Pour ce faire, ça nous prend votre présence bienfaisante qui sera grandement appréciée.

Voici les heures des services : 14-15 mai : 19h-21h;
16-18 mai : 19h-21h30.
Jusqu’au 8 juin, on va se réunir, en semaine, de 19h à 21h, et en week-end, de 19h à 21h30.

Pour l’Église

Rév. Dr Jean-René Auguste Rév. Joseph Jr Clorméus

N0. 8 : Colossiens 3 : 9 : Ne mentez pas les uns aux autres, vous étant dépouillés du vieil homme et de ses œuvres.
N0. 9 : 1 Timothée 5 : 22 : N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe pas aux péchés d’autrui; toi-même, conserve-toi pur.
N0. 10 : Jean 18 : 4-9 : Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous? Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth. Jésus leur dit : C’est moi. Et Judas, qui le livrait, était avec eux. Lorsque Jésus leur eut dit : C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous? Et ils lui dirent : Jésus de Nazareth. Jésus répondit : je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. Il dit cela, afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite : Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés.

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Discours prononcé par Mme Adeline Auguste Malary à l’occasion de la cérémonie du jubilé du Rév.Dr Jean-René Auguste
Le dimanche 9 juin 2013

Rév. Dr Jean-René Auguste
50ème Anniversaire de Ministère Pastoral

Honorables Pasteurs
Chers Officiers
Frères et sœurs dans la foi
Distingués invités
Mesdames, Mesdemoiselles, et Messieurs

Très vénérable Jubilaire, Révérend Dr & Pasteur Jean-René Auguste

J’éprouve un énorme plaisir en prenant la parole cet après-midi, dans ce sanctuaire qui invite à la prière et à la méditation, à l’occasion des festivités célébrant le jubilé du ministère pastoral de l’humble serviteur, l’honorable Dr Jean-René Auguste. Je voudrais, de tout cœur, remercier les organisateurs de la dite célébration du privilège qu’ils m’accordent en m’inscrivant au nombre des invités appelés à exprimer leurs sentiments en ce jour unique dans la vie de mon frère.

N’étant ni poétesse, ni musicienne, ne pouvant ainsi, de moi-même, composer la moindre mélodie, harmonie, ou symphonie, visant à magnifier, psalmodier, et exalter le Très-Haut pour ses hauts faits, ses œuvres remarquables et grandioses, en actions de grâces, je vous invite à vous joindre à moi, et au roi/musicien/poète David, quand il dit : «Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits».

J’en prends occasion pour rendre au jubilaire, avec la plus grande déférence, mes hommages respectueux, et lui dire : Bon et heureux 50ème Anniversaire de ministère pastoral.

Mesdames, Mesdemoiselles, et Messieurs

C’était au crépuscule du 20ème siècle, à l’époque où la vie de l’esprit en Haïti acquérait un grand prestige. À la capitale, une belle floraison littéraire s’amorçait. Dans beaucoup de régions du pays, particulièrement dans le département du centre, un véritable renouveau se manifestait sur tous les plans. Des salons se constituaient et recevaient professeurs, étudiants, professionnels, hommes du monde, férus de belles lettres. C’était le temps de la bonne éducation et du caractère; et l’on allait à l’école pour apprendre à être et devenir… Des maîtres enseignaient à leurs élèves l’art d’être des hommes.

C’était une véritable fièvre du savoir et une belle moisson de quotidiens et d’hebdomadaires; l’art de bien dire et de bien faire, le culte du beau et du grand, bref la recherche de l’excellence dominait; et la morale était de rigueur. Le sentiment d’appartenance à un haut lieu d’histoire remplissait de fierté les habitants de cette région. La ville de Hinche donnait naissance à des hommes à panache aux manières nobles et distinguées, de beaux échantillons d’hommes et femmes vertueux.

C’était à cette époque qu’a vu le jour mon frère ainé, le Dr Jean-René Auguste dont cet après-midi, dans l’allégresse, nous célébrons le 50ème anniversaire de son ministère pastoral.

Né le 31 mars 1940, et fils cadet des époux Nestor et Cléomène Auguste, mon frère a reçu de nos parents une éducation de choix; il en hérite de belles vertus cardinales. Après de brillantes études classiques au lycée Dumarsais Estimé de Hinche, il s’est rendu au Séminaire Théologique Baptiste du Limbé ou il a décroché son diplôme de théologie. Avec humilité, il a accepté de desservir comme Pasteur des Églises à Cerca Cavajal, à Ouanaminthe, Ferrier, Mont-organisé, Carice, Larose Bonite, Capotille, Plaisance, et Belladère.
Émigré aux États-Unis, (Kansas City et New York), il a voulu étudier l’Art dentaire. Mais empêché par une opposition systématique de la part du représentant de la Mission sous la bannière de laquelle il oeuvrait, il s’est tourné vers la psychologie, branche dans laquelle il a approfondi ses connaissances en psychologie développementale; le voici au Canada depuis de longues années desservant l’Église chrétienne de la communauté.

Quelle vie productive, remplie à merveille, bénie de l’Éternel, une vie de service, une offrande à notre Dieu! Voilà des leçons qui se dégagent de ses 50 ans de ministère pastoral. Après une marche constante et victorieuse avec son Maître, au soir de sa longue vie de ministère pastoral, le Rév. Dr Auguste aura la conviction de rencontrer la bien-aimé Paul dans cette magnifique exclamation : ‘’ J’ai combattu le bon combat, j’ai gardé la foi, j’ai achevé la course, désormais la couronne de justice m’est réservée, non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son avènement.’’

Bien-aimés, en ce jour de jubilation, de réjouissances, je voudrais profiter de cette occasion pour présenter mes plus vives félicitations à ma belle-sœur, Aïline Lacroix Auguste, et à ma nièce Marline Auguste, pour leur support, leur appui, leur soutien, à l’endroit du jubilaire. Sachez-le bien, chères sœurs, Dieu n’est pas injuste pour oublier vos contributions à son œuvre. Que le Seigneur vous bénisse à tous égards!

Bien-aimés, en ce jour d’allégresse et de joie, rendons à Dieu , au Seigneur de la vie, des actions de grâces pour ses hauts faits, sa fidélité, sa bonté, ses compassions, et son amour infini. Disons ensemble avec le jubilaire et tous les membres de sa famille : «Oui le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours». Amen, Amen, Amen.

Mesdames, Mesdemoiselles, et Messieurs :

En guise de témoignage d’appréciation aux membres de la Famille jubilaire’’, les familles : Malary, Casimir, et Innocent, m’ont prié de remettre à chacun d’eux une plaque en la circonstance.

Je veux remettre la première plaque au Jubilaire : Révérend Dr. Jean-René Auguste.

La deuxième, à sa femme : Aïline Lacroix Auguste.

Enfin, la troisième, à leur fille : Marline Auguste

Puisse le Dieu de toutes grâces vous combler de ses riches et infinies bénédictions!

ALEHM: meneuse ou suiveuse?

ALEHM est le sigle d’un regroupement dénommé Association des Leaders Évangéliques Haïtiens de Montréal. Quand on voit ou entend ce nom, il faut penser précisément à des pasteurs flanqués de solides leaders évangéliques. On n’oubliera pas d’inclure les églises dont les pasteurs ont la desserte.
Si c’est ça le profil de cette association, elle doit être une force sociale, vu que l’on a plus d’une centaine d’églises à Montréal. Bien sûr, il y a un certain nombre d’entre elles qui sont encore à l’état larvaire. Mais la grande majorité constitue un poids social important, parce qu’elle est le lieu de regroupement d’un bon pourcentage de gens.

En partant de là, on doit conclure qu’ALEHM est sans nul doute une meneuse sur le plan communautaire. De toutes les associations haïtiennes qui opèrent à Montréal, elle est la seule qui soit capable de mobiliser en un rien de temps des centaines de personnes. Les hommes politiques comprennent toute l’importance qui est la sienne. Voilà pourquoi ils ne se font pas faute de la courtiser avant, pendant et après des élections.
Mais, est-il bien vrai qu’ALEHM est la meneuse au sein des groupes de la diaspora haïtienne montréalaise? Si l’on veut être sincère, on doit reconnaître qu’elle n’est même pas une bonne suiveuse. Voici une preuve tangible de ce que nous venons tout juste de dire : le 27 avril écoulé, il y a eu à Montréal une très grande activité baptisée Journée de la Diaspora haïtienne à Montréal. C’est la troisième édition de cette activité qui a pu réunir plus de 700 personnes l’année dernière.

Aucun membre d’ALEHM n’était présent à l’une ou l’autre de ces trois éditions. Pourquoi? La raison est simple et facile à saisir. Personne n’était pas présent, parce que les responsables de l’Association n’ont pas eu vent de cette activité. Autrement dit, ALEHM n’était pas invitée. Elle n’était pas invitée, parce qu’on n’est pas informé de son existence. Pourtant, les objectifs que veulent atteindre les organisateurs de la Journée en question ne sont pas en gros différents du pendant social des visées d’ALEHM. Quelqu’un a dit qu’«ALEHM est une force qui s’ignore». N’a-t-il pas raison?
Pour sortir du bois et assumer son rôle de meneuse, cette association a besoin de donner un bon coup de barre en haut. Elle a donc besoin d’une tête dirigeante fonceuse et soucieuse des intérêts de toute la communauté protestante. L’égocentrisme et le bovarysme qui sont prégnants dans le milieu forment une paire de sangsues qui pompent l’énergie de l’ensemble. Il revient à ALEHM de les écraser pour devenir une force de synergie.
C’est seulement à cette condition qu’elle parviendra à jouer son rôle de meneuse au sein de la communauté. En tout et partout, un meneur jouit d’une grande visibilité et, par le fait même, ne peut être ignoré. Il est informé de tout et son avis sur tout est plus souvent qu’autrement très recherché.

Des Nouvelles

Lettres patentes
Le Centre philomathique des protestants haïtiens vient de recevoir ses lettres patentes. Sa reconnaissance officielle par le Gouvernement lui permet d’entamer dans l’immédiat des activités liées à ses préoccupations.
Il a sur le chantier un projet dont la concrétisation ne doit pas tarder. Des efforts sont en train d’être déployés pour son lancement. Le CPPH compte sur la prière de tous.

Les Lubin
Le Pasteur Abraham Lubin et sa femme qui étaient en visite dans la Métropole sont repartis ce matin. Ses anciens fidèles les plus proches les ont conduits à l’Aéroport d’où ils se sont envolés vers la terre natale. Ils ont besoin de la prière de tous les bien-aimés, car leur état de santé n’est plus comme il était, il y a trente cinq ans. La morsure du temps le fragilise.

Le couple Abraham Lubin et les St-Michélois de Montréal

À Montréal, le 27 avril dernier, a eu lieu au Buffet LDG sur la rue Bélanger, une soirée organisée par le maestro Émile St-Hilaire, Justin Débrosse et Mme Euridice Brice Phanor en l’honneur de Pasteur et Mme Abraham Lubin. Plus d’une trentaine de personnes étaient présentes. Les intervenants étaient nombreux à prendre la parole pour souligner tout le travail accompli par le couple Lubin à St-Michel de l’Attalaye, une des villes du département de l’Artibonite en Haïti.

Le clou de la soirée est ce moment où Éric Carénard a dévoilé au public un tableau qui est une peinture de son cru. Il a montré, dans toute sa beauté, le portrait de Pasteur et Mme Lubin. Des applaudissements nourris ont salué ce geste. Les Lubin sont restés perplexes devant une telle démonstration d’amour et de reconnaissance. Ils ne s’attendaient pas à être tant choyés.
Vous comprenez que manger en pareille circonstance n’est chose facile. Sœur Lubin, plus courageuse, a pris quelques bonnes bouchées. Quant à lui, le pasteur Lubin, il a fait carrément la fine bouche. La force et la contagion de toute l’émotion qu’a suscitée le rappel de certains gestes de générosité et de bonté qu’il avait posés lui ont coupé l’appétit. Pourtant, la nourriture était abondante et délicieuse. On a servi ce dont tout Haïtien raffole : du Lambi, des crevettes, du riz-collé, etc.

Ce que personne ne pouvait s’empêcher de remarquer, ce sont les larmes que versait le couple, en entendant les discours laudatifs qui lui étaient adressés. À travers ces discours, on a pu mesurer l’énormité du travail accompli par le Pasteur Lubin et sa femme. Ils ont sauvé des vies et investi dans un nombre record de jeunes et d’enfants qui occupent aujourd’hui des postes élevés dans la hiérarchie sociale.
Le plus intéressant de tout est que le Pasteur Lubin a su, par son sérieux et le bon exemple qu’il a donné, susciter des vocations aux plans pastoral, musical et professionnel. Dans la salle, on a vu des orateurs de belle eau, qui sont sortis de l’École Bon Bergé que l’homme de St-Michel pilotait avec maestria. On a également entendu des convives citer des noms de professionnels à succès. Ce sont tous des gens qui ont été profondément influencés par la rigueur du modus operandi du couple Lubin.

Pour tout dire, ce couple a changé le visage de St-Michel de l’Attalaye. Il a fait de ce coin de terre un lieu où il fait bon vivre. Il a fait des routes de pénétration pour permettre un plus grand développement de la ville. Il a aussi fondé un hôpital pour répondre aux besoins de santé de la population.
Il y a deux autres réalisations majeures que l’on ne doit pas se permettre de jeter aux oubliettes. On ne doit pas oublier que les Lubin ont fourni de l’eau potable à toute la population. Ensuite, la grande vision qui est la leur et le travail titanesque auquel ils s’étaient livrés leur ont permis d’arriver à élever au rang d’Église autonome une station de leur Église.

Sion est le nom que porte l’Église-fille. Y a-t-il un lien quelconque entre celle-ci et l’Église baptiste Sion de la Rue Fleury à Montréal, compte tenu que les pasteurs qui sont à la tête de cette dernière viennent tous les deux de St-Michel? Nous ne faisons que poser le problème. C’est à eux d’y répondre.
Le plus grand coup d’éclat que le couple ait su faire et pour lequel les gens lui vouent une très grande admiration, c’est l’électrification d’une partie de ST-Michel. C’est formidable, quand on considère comment les choses se développent dans l’ensemble du pays.
«Honneurs aux vaillants, aux braves, aux soldats de Dieu», voilà les paroles appropriées pour ponctuer l’apothéose que les St-Michélois de Montréal avaient réservée à Pasteur et Mme Lubin qui se distinguent par leur attachement au Seigneur et leur empressement à servir. Ils ont servi la population de St-Michel, et, précisément, ils ont servi et servent encore les frères et sœurs en Jésus-Christ.